Pause déjeuner

Cassandre régla le trajet et descendit du taxi, suivie de très près par deux lourdes valises et un petit sac de voyage qu'elle posa tous sur le bord de la route. Elle leva les yeux et tomba nez-à-nez avec le fabuleux bâtiment qui allait désormais l'héberger. Ferme donc la bouche jeune fille ! Ça n'est pas très élégant. Elle mit son plus petit bagage sur l'épaule pour trainer les deux autres derrière elle. En bref, elle se chargea comme un baudet et béni l'inventeur des valises à roulettes, qui il faut bien l'avouer, lui simplifiait grandement la vie. Elle portait une jupe blanche à godets, ornée de dentelles au niveau de l'ourlet, qui s'arrêtait juste en dessous de son genou. Et elle avait fait preuve d'un peu de lucidité en choisissant une paire de bottines, élégantes, mais bien plus pratique que des ballerines ou des escarpins dans se genre de situation. Pour le haut, un chemisier à col arrondi et un gilet gris perle. Quelque chose de classique, vu qu'il aurait été ridicule de se faire livrer l'uniforme en Europe puis de le rapatrier dans son pays d'origine. Cela aurait nécessité une troisième valise énorme et le nombre de ses bras avait une limite ! Elle chercha du regard les autres élèves mais ne vit personne. A part, au loin, quelques jeunes filles installées dans le parc. Bien, elle devait avoir ridicule a trainer ainsi sa maison derrière elle, tel un escargot avec une jupe.

Elle passa la majestueuse porte d'entrée (décidément, quel endroit fabuleux) et avança vers l'accueil, pour se rendre compte que dans le bureau non plus, il n'y avait personne. Elle jeta un coup d'œil à sa montre. Puis à l'horloge du lycée. Avec le décalage horaire... C'était bel et bien l'heure de manger. En revanche, elle n'avait pas très faim. Elle n'allait tout de même pas attendre une heure que quelqu'un arrive ! Lourdement (et c'est peu de le dire) elle suivit les indications pour trouver l'endroit où tous se réunissent à un moment pareil : la cafeteria.

(Ce qu'elle ne savait pas, et qu'elle n'apprit pas avant un bon moment, c'était que la responsable de l'accueil revint à son poste environ quelques secondes après son départ, une tasse de thé à la main et qu'un peu de patience lui aurait bien simplifié les choses.)

Suant sang et eau (c'est une expression évidemment, les jeunes filles ne font pas se genre de choses) elle finit par arriver à son objectif. Elle entendait les bruissement des conversations. Une pensée lui traversa soudain l'esprit. Ici, elle était dans une école de gens fortunés. Donc, qui ne manquaient de rien. Elle aurait pu laisser ses valises près de l'accueil, il est évident que personne n'y aurait touché. Elle aperçut un angle tranquille où elle se déchargea de ses paquets et poussa la porte de la cafeteria.

Pendant la pause, Kairi alla s'installa à la cafétéria pour se reposer de cette mâtiné assez épuisante. La première chose est son entrée dans la bibliothèque où se trouve le club d'hôte masculin quel veine, mais pas vraiment, Kairi referma d'un coup sec la porte avant l'arrivée des hôtes et s'en alla aussi vite qu'elle le pouvait sans se retourner, car elle avait l'impression qu'on l'observée de loin mais bon cela n'est point grave car elle s'en ficher un peu de ce groupe de dragueur à l'eau de rose.
La deuxième c'est le bâtiment en lui- même, ce n'est pas un lycée, mais un palace ce n'est pas comme en France car les lycée sont plus petit que ce palace.

Kairi alla s'asseoir dans un coin quand soudain elle aperçut une jeune avec des bagages assez lourds pour elle, mais elle était mignonne et Kairi ne pouvait s'empêcher de la regarder et là une goure la jeune fille la regardait et elle se dirigeait vers Kairi.
Kairi commença à rougir comme une tomate, mais ne bougea pas d'un pouce et attendit patiemment la jeune fille qui allait s'asseoir à sa table. Kairi réfléchit à vouloir commencer la conversation par la plus simple de phrase mais assez compliquée pour Kairi qui ne connaisais personne :
"- Bonjour, Je m'appelle Hanazo Kairi et toi comment tu t'appelles"
Voilà les seule paroles sortis et maintenant elle attendit plus que la jeune fille se présentent à elle qui étais un peu impatiente de se faire des ami(e)s dans ce palace qui se dit lycée.

La porte s'ouvrit sur un autre monde. Le scintillement de couverts, la pâleur de la porcelaine, les plats tous plus incroyables les un que les autres... Tout ça, et plus encore. Elle avait commencé à s'y faire en entrant dans le bâtiment. Mais tout avait pris vie avec ses habitants et elle trouvait ça encore plus incroyable que ce qu'elle avait pu s'imaginer. Elle pinça discrètement son bras, juste histoire de s'assurer qu'elle n'était pas en plein rêve. Balayant la salle du regard, elle croisa une paire d'yeux qui l'observaient. Elle s'approcha de la jeune fille à qui ils appartenaient qui était assise seule a une table. Seule malgré qu'elle fut entourée d'un ballet de plateaux et de jus de fruits fraichement pressés. S'avançant vers elle timidement (était-ce vraiment elle que la jeune fille regardait ?) elle tira une chaise près d'elle et s'assit à sa table au risque de se faire éjecter si elle attendait en réalité un amie ou que sais-je. Son interlocutrice rougit fortement, mais Cassandre ne se formalisa pas là dessus, et parla la première :

- "Bonjour, Je m'appelle Hanazo Kairi et toi comment tu t'appelles ?"

- "Je m'appelle Cassandre ! Enchantée de faire ta connaissance. Tu as un très joli prénom !"

Elle afficha un beau sourire avec un ravissement non feint. Voilà, elle venait de nouer connaissance avec un membre de son nouveau lycée. Peut-être une camarade de classe, qui sait ? Elle le saurait bien assez tôt. Croisa les pieds, mais pas les genoux, et posa délicatement les mains sur sa jupe qu'elle déplissa par réflexe, alors que ce n'était pas du tout nécessaire. Sautant du coq à l'âne, elle se décida enfin à demander ce pourquoi elle était venue :

- "Saurais-tu, par hasard, où on peut se procurer la clef de sa chambre ? Je n'ai pas encore eu le temps de visiter les lieux et je n'ai rencontré aucun membre du personnel. Enfin, à part les cuisiniers et les garçons de salle qui cours partout dans cette pièce, bien sûr."

Cassandre était donc le nom de cette jeune fille, joli nom, mais que répondre à sa question kairi n'en savait rien de tous ces papiers d'administration. Kairi devrait peut-être l'amener à l'administration quel connaissait parfaitement, car sa mère y travailler et d'un coup une idée jaillit de la tête de kairi qui répondit à cassandre en se levant d'un coup :
"-Viens avec moi, je t'amène auprès de ma mère j'en suis pas sûre mais, je crois quel peut te répondre à ta question"

Kairi pris par la main la jeune fille et alla ensuite prendre les bagages de celle-ci et se dirigea vers le bureau de sa mère où elle devrait être en ce moment. Les deux jeunes filles ne croisèrent personne personne, tant mieux se penser Kairi, mais ce qui est normal, car il est midi et que tout le monde et soit chez les hôtes ou à la cafétéria. Les deux jeunes filles arrivées aux bureau d'administration, Kairi chercha le bureau de sa mère et ensuite se dirigeait vers son bureau accompagné de cassandre qui avait l'air complètement perdu d'après Kairi qui se sentait à l'aise dans les bureau qu'ailleurs car depuis son arrivée ici au Japon, elle n'avait fréquentée que les bureau de son pére. Kairi s'arreta devant la porte du breau de sa mére et s'exclama :
"- Je te laisse ici, ma mère sait mieux que moi pour ton problème. Si j'ai encore l'occasion de te croiser, on essayera de se connaitre un peu plus que maintenant t'es d'accord."
Et d'un coup, Kairi se retourna mais dit à plus tard à ce que on peut dire une nouvelle amitié qu'elle ne pensait pas se faire aussi rapidement dans ce monde très particulier qu'est le monde des riches enfants de tout genre.

Hanazo Kairi, dont elle venait de faire la connaissance, réfléchit un instant, un peu déboussolée. Il faut dire que, ici, les gens ne devaient pas avoir l'habitude de se soucier de ce genre de détails. Se reprochant sa question abrupte, elle eut peur que l'aimable jeune fille ne l'envoie promener et de ce fait, perdre la première chance qui lui était offerte de nouer une nouvelle amitié. Mais soudain, le regard de Kairi s'illumina (ce qui la rassura sur son potentiel échec) et elle se tourna vers Cassandre en se levant brusquement :

- "Viens avec moi, je t'amène auprès de ma mère j'en suis pas sûre mais, je crois qu'elle peut te répondre à ta question?"

Inutile de préciser que, pour Cassandre, ce fut une excellente nouvelle. Kairi lui saisit la main et elles allèrent chercher ses bagages qui n'avaient pas bougé d'un pouce. Effectivement, ses valises (pourtant d'une bonne qualité) semblaient tellement... simples en comparaison de tout le reste, qu'il était évident que personne ne s'y intéresserait. Et elles prirent un chemin bien plus court que celui qu'avaient pris Cassandre à l'arrivée. Quel labyrinthe, ce palais ! Hm... Cette école ! Il n'y avait pas un chat dans les couloirs. Pas d'êtres humains non plus d'ailleurs. On les affamait pour qu'ils soient autant aux aguets du temps de midi ? Elle le saurait bien assez tôt. Kairi la guida dans une partie du bâtiment qu'elle ne reconnut pas du tout. Elle était complètement perdue. Enfin Kairi lui montra ce qui semblait être des bureaux. Elle s'arrêta devant une porte qu'elle semblait bien connaître et s'exclama :

- "Je te laisse ici, ma mère sait mieux que moi pour ton problème. Si j'ai encore l'occasion de te croiser, on essayera de se connaitre un peu plus que maintenant t'es d'accord."
- "Merci beaucoup pour ton aide précieuse." dit-elle en souriant. "J'espère qu'on se recroisera bientôt? J'ai été enchantée de faire ta connaissance !

Sa nouvelle amie s'en fut, dans le dédale des couloirs et Cassandre se toqua à la porte du bureau. Pouvoir se décharger de son fardeau dans sa chambre, lui ôterait déjà une belle épine du pied.