Jalousie...(PV Hikaru)

Hikaru avait eu hâte que la soirée se termine, Tamaki n’avait cessé ses grands discours ennuyeux et de toute façon, lorsque Koaru n’était pas là, s’était toujours moins amusant. Il aurait dû faire à sa tête et rester avec lui pour accueillir le petit nouveau, cela avait probablement dû être plus intéressant, en tout cas, il espérait que Koaru ne s’était pas trop ennuyé. Il était arrivé trop tard pour pouvoir lui parler, il s’était déjà endormie, alors il alla rejoindre son propre lit. Il ne s’était pas réveillé lorsque Koaru était venu le rejoindre, mais comme toujours, il avait eu le réflexe de le serrer contre lui.

Ce fut au petit matin qu’il réalisa que son tendre frère avait encore fait un cauchemar, il s’en voulu de ne pas être réveillé. Durant la nuit, les positions s’étaient inversées et Hikaru avait maintenant sa tête sous le menton de son frère. Il réalisa vite que les rideaux avaient mal été fermé et c’est là sous les rayons d’un soleil matinal qu’il l’observa, il s’éloigne un peu pour mieux l’observer, le soleil sur son visage le rendait parfait. En s’éloignant même de peu, il avait dû réveiller Koaru car il avait ouvert les yeux. Hikaru sourit.

-Bon matin, tu sais que la lumière du matin te va très bien?

Il ne lui posa pas la question : «As-tu bien dormi?», il ne voulait pas lui rappeler son cauchemar, il espérait qu’il l’avait déjà oublié, quel qu’il soit. C’est à ce moment qu’il posa le regard sur un petit détail… Il ne comprit pas tout de suite ou du moins ne voulais pas comprendre. Il murmura d’un ton inquiet :

-Koaru, tu t’es blessé!? Mais qu’est-ce que tu as encore fait… Viens on va aller s’occuper de ça…

Pourtant il ne se leva pas toute de suite comme il l’aurait normalement fait, quelque chose l’en empêchait. Il préférait élaborer mille hypothèse que de seulement accepter que les marques de son frère puisse être les même qu’il avait déjà vu sur d’autre. Il ne pouvait qu’en même pas lui avoir fait ça!? Non… Dans son regard on pouvait voir une légère panique, son frère ne pouvait pas préférer quelqu’un d’autre à lui. Pourtant il se sentait coupable, comme si c’était cela qu’il lui avait lui-même fait, mais pourtant il n’ avait justement rien fait.

Koaru ne lui disait pas tout, il le savait. Depuis quand il lui cachait certaines choses!? Ils s’étaient toujours tout dit, jamais de secret encore moins quand s’était quelque chose d’important, mais au fond voulait-il vraiment savoir ce qui s’était passé? Non, il ne pouvait tolérer que son Koaru lui cache quelque chose. Si ce n’était rien, il l’aurait dit d’où cela sortait et en aurait rie. En plus, il avait tourné la tête! Oui, il lui cachait quelque chose. Non, il devait être paranoïaque, jamais il ne lui cacherait quoi que ce soit! Hikaru se leva à son tour, il prit Koaru par le menton et le força à le regarder dans les yeux, jamais il ne pourrait lui mentir en pleine face et si jamais… et si jamais cela venait qu’à être le cas, Hikaru le saurait toute de suite, il ne pourrait se cacher bien longtemps. Le regard d’Hikaru posait à nouveau la fameuse question, ses lèvres se contentèrent de murmurer sur un ton de supplication :

-Koaru…

La vérité est simple, même si Hikaru savait, il voulait l’entendre de la bouche de son frère. Il avait l’espoir de se tromper, mais s’il posait la question directe, pour lui se serait s’avouer l’inavouable.

Il espérait tant se tromper, bien sûr il s’en voudrait d’avoir soupçonné son frère de… de ça… non, il ne voulait même y pensé, cela le dégoutait. Il savait qu’à ce moment il perdrait en parti la confiance de Koaru, mais il préférait perdre la sienne que de perdre la confiance absolue et aveugle qu’il lui vouait.

Il avait l’impression d’assister à la fin du monde, à la fin de leur monde. Il se sentait tellement impuissant. Il savait que ses sentiments étaient exagérés, mais il ne pouvait les contrôler. Il sentait que son destin se jouait là, sa main sur la joue de Koaru, les yeux dans yeux, lui accrocher aux prochaines paroles de Koaru.

Il était certain d’une chose, qu’il lui ait fait ÇA le bouleverserait, mais qu’il lui mente lui transpercerait le cœur et viendrait l’achever.

Mal, il avait tout simplement mal. Comment, pourquoi, ces questions lui venaient à l’esprit, mais elles importaient peu, il l’avait tout simplement fait, point barre. Il pensait que le jour qu’il aurait le plus souffert était celui où leur gardienne s’était envolée, il n’aurait jamais cru qu’il aurait pu avoir encore plus mal. Il se sentait trahi, abandonné, mais il voyait son frère… il détestait le voir pleurer. Il devait se forcer pour le réconforter, lui dire qu’il tenterait d’oublier, mais il était sûr d’une chose il tuerait le salaud qui avait gâché leur bonheur. Il était tendu comme une barre, les poings serrés, oui, il allait rendre la vie impossible à ce type, il le supplierait de le laisser tranquille. Hikaru n’était tout simplement pas capable d’en vouloir à Koaru, alors il refoulait pour mieux exploser sur le vrai coupable encore inconnu.

Pour l’instant, la seule chose qu’Hikaru trouva à faire, fût de prendre Koaru dans ses bras et de le serrer très fort, il n’y avait pas vraiment de délicatesse c’était un peu pour dire qu’il était à lui. Il le serrait aussi pour ne pas le perdre, même si très très loin dans son mentale, il savait qu’un jour il devrait partager son avec un autre et cet autre était mieux d’être à la hauteur.

Ce que disait Hikaru était autant pour lui que pour son frère, il tentait de se rassurer.

-Jamais je te détesterai, cesse de pleurer, là, c’est fini…

Hikaru ne voulait pas que Koaru voit son regard, un regard qui calculait déjà sa vengeance, ce type avait voulu jouer, il allait jouer…

La question ne cessait de le torturer, il voulait tout à la fois ne pas savoir que vouloir savoir, mais il n’avait jamais eu aussi peur des mots pouvant sortir de la bouche de Koaru. Le plus triste est que oui, il était touché, mais son esprit n’avait pas encore totalement accepté la trahison. Avec chance il ne réaliserait jamais totalement car sinon qui s’est ce dont il serait capable. Seul Koaru pourrait l’arrêter, mais là encore, Hikaru accepterait-il de l’écouter? Cela dépendra à quel point ses sentiments auront changés car il est évident qu’ils devront évoluer un jour ou l’autre.

Une chose est certaine, ceci prouve bien la nature égoïste et pourquoi pas aveugle d’Hikaru. Il était en train de faire la même chose à Koaru, mais il ne réalisait tout simplement pas. Et qui en souffrait? Encore le pauvre Koaru… toujours le pauvre Koaru… en silence… et lui, Hikaru, tout simplement aveugle sur ses propres gestes.

Hikaru était entré dans une sorte de transe, il tenait toujours dans ses bras Koaru, machinalement il avait commencé à lui jouer dans les cheveux.

-Moi aussi, je t’aime Koaru… mon Koaru… à moi…

Koaru était à lui à personne d’autre, il n’était pas prêt pour le partager entièrement surtout avec un inconnu…

Hikaru sortit en sursautant de sa transe, est-ce que ça allait!? Qu’est-ce qu’il sa passait!? Qu’est-ce qu’il avait? C’était une plaisanterie ou quoi? Ces réponses n’étaient pas assez évidentes, devait-il faire un dessin… dessin… une image traversa la tête d’Hikaru. Koaru se faisant… se faisant faire… non, ne plus penser, ne plus voir…

Ils doivent tout se dire… jamais se mentir… C’était plus fort qu’Hikaru, jamais ils ne s’étaient chicaner, jamais ils ne s’étaient menti… La seule chose qui venait en tête d’Hikaru étai *Ah oui, tu veux que je te dise tout et bien je vais tout te dire.*

Hikaru s’éloigna de Koaru, il le prit cependant pars les épaules le serrant fort, son ton était plus élevé, colérique :

-ON doit tout ce dire!? Est-ce que tu me l’aurais dit? Que quelqu’un t’a touché! (que quelqu’un autre que moi t’a touché, battement de cœur) Me cacher cette vérité ne revient-il pas au même que de me mentir? Alors comment oses-tu dire que tu ne serais pas capable de me mentir! Ah et puis merde…

Hikaru comptait quitter cette pièce, mais il ne pouvait pas vraiment le faire en caleçon. Il lâcha Koaru, alla à la chaise et mit son pantalon. Il mit la chemise puis tenta de la boutonner avec échec, il tremblait trop.

-Eh puis merde…

D’un coup de pied, il envoya la chaise valser à l’autre bout de la pièce puis il alla s’assoir d’un pas frustrer sur le lit. Avec la tête penché, la chemise détaché et un cœur brisé.

Après autant d'émotions, il ne restait qu'une seule façon possible d'agir ou plutôt de réagir. Il resta exactement dans la même position. On ne pouvait l'entendre, mais des larmes glissait tristement sur ses joue puis à un peu moins que la moitié tombait dans le vide due à sa tête qui était baissée. Il aurait t'en voulu que ce jour n'existe pas. Il savait qu'il devait pardonner à Koaru, cela le détruirait. Il fit alors la plus grande preuve de maturité qu'il ne fit jamais.

Au bout d'un moment, lorsqu'il fut certains que sa voix allait être sûr d'elle et qu'elle ne tremblerait pas, il lui dit ce qu'il pouvait:

-Koaru, je sais que ca va être difficile, mais on a franchis tant de chose ensemble, alors nous traverserons celle-ci aussi, ensemble. Tu est mon frère Koaru et jamais je ne pourrais vivre sans toi, tu est une expension de moi. Si tu n'est pas là je ne suis que le néant. Il n'y a qu'une chose que je demande, tu dois tout faire pour que j'ignore qui s'est. Si je venais qu'à l'apprendre, je ne me porte pas garant de mes actes.

Puis il laissa le temps se dérouler, il avait l'impression de vieillir de 100 ans et ce silence, insoutenable. Il avait l'impression d'entendre son coeur battre à cent mille à l'heure. Il choisi de se concentrer pour le calmer, cela le distrayait...

Hikaru recentait maintenant le besoin de faire quelque chose avec son frère, il ne pouvait pas laisser les choses ainsi, puis s'il ne faisait rien, se serait cet inconnu qui gagnerait. Il ne pouvait le permettre. Maintenant qu'il se calmait, il se dit que cette journée merdique méritait un peu de piquant. Cela lui permettrait d'oublier.

-Maintenant que s'est règlé, il faut faire quelque chose aujourd'hui, je n'ai pas envi d'aller en cours, on a juste à se faire porter malade et à aller faire quelque chose...

Puis il réalisa qu'il n'avait aucune idée de ce qu'il avait envi de faire. Il était pourtant sûr d'une chose, koaru ne devrait être qu'à lui pendant cette journée, pas question de la partager avec des amis... ou encore cet inconnu......

-Alors tu as envi de faire quelque chose? Des idées?

Pendant qu'il parlait il s'était mit en action, il fallait qu'il bouge. Il fini de s'habiller en attendant la réponse de Koaru.

Hikaru réfléchissait, qu’est-ce qu’il avait envie de faire? D’après ce qu’il voyait dehors, malgré le beau soleil, il semblait faire froid, il n’avait donc aucune envie d’aller à la plage quant aux sources d’eau chaude, il y avait été récemment. Il ne restait plus que le ciné et le resto, que choisir? Et puis s’ils prenaient la journée, ils avaient plus que le temps nécessaire pour aller aux deux… Et puis ces deux endroits étaient publics, il pourrait rendre tous jaloux avec son jumeau… De plus, au cinéma, il pourrait songer à un plan pour découvrir qui était l’autre et planifier sa vengeance, que de plaisir…

Il n’avait aucun problème à imaginer tout le tords qu’il pourrait causer à celui qui avait eu l’idée folle de se mettre entre lui et Koaru.

-On pourrait aller déjeuner au resto puis aller voir un film. Allez, on est parti!

S’écria-t-il avec amusement, songer au malheur qu’il allait causer lui remontait légèrement le moral… Il était rendu au stade où il se disait que Koaru avait dû être manipulé… Il était bien trop gentil! Du moins avec lui… Évidemment, Koaru ne devra jamais savoir pour ce qu’il allait faire… Il ne serait probablement pas d’accord, mais Hikaru ressentait le besoin de se venger et personne ne l’en empêcherait. Une personne pourra tout retarder et compliquer les choses, mais cela n’en sera que plus amusent.